vendredi 6 décembre 2013

June Deville, de la suisse naturellement !

June Deville fait partie de ces groupes pas très connus et qui pourtant n'ont absolument pas à rougir face aux ténors du genre. June Deville est un groupe de Grunge, on pourrait faire un premier rapprochement avec Ozzy Osbourne pour la voix de Julien Waroux.
Leur album Swan Song of the Coyotte sortit en 2011 est leur second album. Allez, on se cale ça sous les oreilles !


Swan Song of the Coyotte 

 Tracklist:

1. The Grand Desperate Race for Love
2. Rebecca's Evil Eye
3. The Blues of the Powerful
4. Swords & Wines
5. Railway Flirt (Love in Lausanne)
6. Destroy Everything
7. Jackals of Compassion
8. Dilettante
9. Clouds
10. Grass, Like Sapphic Hair
11. Forbidden Song I
12. Forbidden Song II
13. Forbidden Song III 

 

Genre : Grunge
Country : Suisse
Year : 2011

Un hommage au Rock 

Quand on écoute cet album, on ne peut qu'être frappé devant autant de références du genre ! Entre Black Sabbath (pour la voix), Motorhead (des lignes de basses aux petits oignons), voir du Queens of the Stone Age pour l'aspect destructuré tout y passe !
D'ailleurs, le premier titre The Grand Desperate Race for Love commence l'opus avec une intro à la sauce Power Rock ; ça claque sec ! On entre direct dans leur ambiance, très rock agressif sur les instruments mais sur un chant à la Ozzy soutenu par une baisse globale de l'instrumental pour reprendre de plus belle une fois les solos lancés. 

Et là, la première groooosse claque arrive : Rebecca's Evil Eye. Avec son début à la basse assez monumental, suivi par une première session de guitare/battterie à vous faire soulever un troupeau de métaleux en furie ! On assiste même à une amorce explosive avec un moment "hors-temps", qui donne l'impression d'écouter un autre titre, qui ensuite laisse place à la folie dans tout ses états !

Vidéo - Rebecca'Evil Eye

C'est peut-être un problème de l'album mais certains morceaux ne garderont pas votre attention. The Blues of the Powerful ou Destroy Everthing sont un peu en dessous.

Mais à côté de cela, des titres comme Swords and Wines font plaisir à entendre. C'est typiquement le genre de titre, que vous avez d'écouter en boucle. Très inspiré, bien rythmé, même si la forme de certains titres parait très déstructurée, on sens que le sujet est maitrisé à la perfection. La petite déception provient surtout des trois titres qui clôture l'opus. Les Forbidden Songs sont assez anecdotiques et nous laisse sur notre faim... c'est un peu à l'image du groupe : du très bon et du quelconque. 

Un très bon album en somme ! Certes perfectible sur quelques titres, mais l'ensemble reste tout de même de très grande qualité ! On en redemande, et il est dommage de constater la difficulté de trouver ce groupe sur internet. Un manque de communication peut-être, le budget a sûrement du passer dans la création de ce petit bijou !