vendredi 6 décembre 2013

June Deville, de la suisse naturellement !

June Deville fait partie de ces groupes pas très connus et qui pourtant n'ont absolument pas à rougir face aux ténors du genre. June Deville est un groupe de Grunge, on pourrait faire un premier rapprochement avec Ozzy Osbourne pour la voix de Julien Waroux.
Leur album Swan Song of the Coyotte sortit en 2011 est leur second album. Allez, on se cale ça sous les oreilles !


Swan Song of the Coyotte 

 Tracklist:

1. The Grand Desperate Race for Love
2. Rebecca's Evil Eye
3. The Blues of the Powerful
4. Swords & Wines
5. Railway Flirt (Love in Lausanne)
6. Destroy Everything
7. Jackals of Compassion
8. Dilettante
9. Clouds
10. Grass, Like Sapphic Hair
11. Forbidden Song I
12. Forbidden Song II
13. Forbidden Song III 

 

Genre : Grunge
Country : Suisse
Year : 2011

Un hommage au Rock 

Quand on écoute cet album, on ne peut qu'être frappé devant autant de références du genre ! Entre Black Sabbath (pour la voix), Motorhead (des lignes de basses aux petits oignons), voir du Queens of the Stone Age pour l'aspect destructuré tout y passe !
D'ailleurs, le premier titre The Grand Desperate Race for Love commence l'opus avec une intro à la sauce Power Rock ; ça claque sec ! On entre direct dans leur ambiance, très rock agressif sur les instruments mais sur un chant à la Ozzy soutenu par une baisse globale de l'instrumental pour reprendre de plus belle une fois les solos lancés. 

Et là, la première groooosse claque arrive : Rebecca's Evil Eye. Avec son début à la basse assez monumental, suivi par une première session de guitare/battterie à vous faire soulever un troupeau de métaleux en furie ! On assiste même à une amorce explosive avec un moment "hors-temps", qui donne l'impression d'écouter un autre titre, qui ensuite laisse place à la folie dans tout ses états !

Vidéo - Rebecca'Evil Eye

C'est peut-être un problème de l'album mais certains morceaux ne garderont pas votre attention. The Blues of the Powerful ou Destroy Everthing sont un peu en dessous.

Mais à côté de cela, des titres comme Swords and Wines font plaisir à entendre. C'est typiquement le genre de titre, que vous avez d'écouter en boucle. Très inspiré, bien rythmé, même si la forme de certains titres parait très déstructurée, on sens que le sujet est maitrisé à la perfection. La petite déception provient surtout des trois titres qui clôture l'opus. Les Forbidden Songs sont assez anecdotiques et nous laisse sur notre faim... c'est un peu à l'image du groupe : du très bon et du quelconque. 

Un très bon album en somme ! Certes perfectible sur quelques titres, mais l'ensemble reste tout de même de très grande qualité ! On en redemande, et il est dommage de constater la difficulté de trouver ce groupe sur internet. Un manque de communication peut-être, le budget a sûrement du passer dans la création de ce petit bijou !


lundi 25 novembre 2013

Fitz and The Tantrums, le néo-soul made in Indie Pop


J'ai découvert ce groupe lors d'un épisode de Criminal Minds avec le titre MoneyGrabber et bon dieu quel plaisir de voir un tueur en série tuer sur une chanson aussi stylée !
Ce titre fait office d'entrée en matière pour leur album Pickin' up the pieces que je vais aujourd'hui passer à la moulinette !  Oooooooh !

 Pickin' up the Pieces

Tracklist :

1. Breakin' the Chains of Love
2. Dear Mr. Presdent
3. Pickin' Up the Pieces
4. MoneyGrabber
5. L.O.V.
6. News 4 You
7. Don't Gotta Work It Out
8. Rich Girls
9. Winds of Change
10. Tighter





Genre : Néo-Soul/Indie Pop
Country : Etats-unis
Year : 2010


 Groooooovy !

L'appelation de NéoSoul/Pop ne vous dit peut-être rien mais la recette est simple : ça chante soul mais ça joue Indie ! Allez on s'écoute ça histoire de se mettre dans le bain !

Pourtant ce titre n'est pas le premier qui retiendra votre attention. Dear Mr President, second titre de l'album sera la première claque de cet opus. Avec un piano qui démarre très jazzy, l'ambiance est posée. On peut déjà entendre la marque de fabrique du groupe, l'astucieux mélange de deux chanteurs. Même si Noelle Scaggs, la chanteuse, fait plus office de choeur et de voix aérienne, sa présence renforce l'aspect soul du groupe. Musicalement aussi on a le droit à de bonnes surprises, notamment sur Dear Mr President avec un petit solo d'harmonica qui achève la chanson avec les choeurs criant à l'unisson Deeeeear Mr President.

Pickin' up the Pieces démarre quant à lui sur une petite mélodie à la flûte qui met de bonne humeur. Ce coup-ci, on a le droit à du vrai chant de la part de Noelle Scaggs. Ça alterne bien avec la voix du chanteur. Sa voix est très Blues-Soul, grave mais pas trop. On peut entendre la basse qui donne une ligne très douce, qui donne à l'ensemble du morceau un côté happy ending.

On en arrive à MoneyGrabber.... Bon sang que cette musique reste dans la tête !

Dont come back anytime
Ive already had your kind
This is you pay back
MoneyGrabber
Dont come back anytime
Youve already robbed me blind
This is you pay back
MoneyGrabber

Ce refrain fonctionne super bien. Le tout sur un rythme dansant, entre trompette, piano, batterie, basse. On peut la passer en boucle, l'envie de danser reste la même ! Surêment le meilleur titre de l'album.
L.O.V est sympatique aussi ! Le synthé donne un rythme très Pic Pic. Le chanteur accélere quelques peu son débit et renforce l'impression Indie Pop avec le combo synthé/basse. Le groupe assume clairement ses influences et les mélange à sa guise pour notre plus grand bonheur.

Passons quelques titres pour évoquer Winds of Changes (non, ce n'est pas une reprise de Scorpion...). Axé sur la batterie qui donne le tempo, cette chanson apporte une petite touche "loveur" à l'album. Très slow dans l'âme avec un refrain bien rodé, le titre se démarque peut-être à cause de son aspect très classique du couplet/refrain, moment émotion et encore refrain. Mais on s'aperçoit que même dans un excercice de style plus commercial Fitz and the tantrums arrive à faire mouche !

Chaque titre est finalement très bon, bien rythmé et l'album s'écoute sans aucune lassitude. Tighter viens conclure, avec une impression de titre de révérence (au même titre qu'un For Those About to Rock We Salute you de ACDC). 

Un album donc parfaitement maitrisé, qui donne envie de se remettre à l'indie pop et qui change un peu de l'aspect très traditionnel avec des instruments souvent oublié comme de la trompette ou la flûte ! 

dimanche 24 novembre 2013

Popa Chuby, l'homme-blues !

Tracklist :

 1.Heart Attack and Vine
 2.Caffeine and Nicotine
 3. Long Distance Pain
 4. Size 13
 5. What’s So Great About Rock and    Roll
6.  Stoop Down Baby
7.Trail of Tears
8.Isis
9.Sweet Goddess of Love and Beer
10.San Catri
11.Wild Thing


I Wanna Blues 

Allez on va pas se le cacher : c'est clairement son meilleur album ! Les studios c'est sympa, mais ça ne vaut jamais une performance live et cette album en est la preuve.

Imaginez !
Un petit bonhomme, bien en chair qui arrive sur scène
Il s'asseoit sur une chaise posé au milieu de la chaise.
Chose impensable, il accorde lui-même sa guitare
Il entame une premier riff, sa le fait marrer tiens ! 
Il commence à parler d'un rencontre qu'il a faite avec une jeune femme (la on s'attend à ce qu'il joue The Jack...) 
Et la il commence à jouer...
Finalemennt il tiens pas en place et se lève pour jouer !
Et la le temps d'un live, on passe par toutes les émotions ! Entre les solos maitrisé du début jusqu'a la dernière note. On rigole, parce qu'il adore blaguer. On chante avec lui sur du Hey Joe et on est fasciné lorsqu'il chante sans micro Hallelujah, avec sa guitare débranché...

Voila le type de muscicien qu'est Popa Chubby. Un Gary Moore toujours vivant, un Mark Knoplfer au sommet de sa forme. Il joue énormément avec les harmoniques et on voit clairement qu'il s'éclate sur scène et sa musique s'en ressent ! On pourrait regretter que les instruments autres que sa guitare soit un peu mis en retrait.

Son live Hit the high hard one, sortit en 1996 reste à ce jour encore l'un de ces meilleurs !

Anamanaguchi, le 8-bits rencontre le punk-rock

Tracklist :

1. Blackout City
2. Jetpack Blues
3. Dawn Metropolis
4. Danger Mountain
5. Overarrow
6. Tempest, Teamwork, Triumph (At Sea)
7. Mermaid


Genre : Punk-rock 8-bits
Country : Etats-unis
Year : 2009



Ma NES me manque !

En écoutant Anamanaguchi la première chose qui vous procurera un petit pincement au coeur sera la nostalogie que ces titres vont déclencher chez vous !
En effet, comment ne pas penser à un Méga-man ou encore à un Mario ou F-Zéro lorsque l'on parle de musique mythique de 8 à 32 bits.  


Pour anécdote, ils sont d'ailleurs à l'origine de la soundtrack du jeu Scott Pilgrim Vs The World.


Mais style musical va plus loin encore qu'un simple hommage aux anciennes musiques de jeu vidéo. Proposant une instrumentale bit-style n'est pas spécialement nouveau, mais l'accoupler avec du punk-rock : ça c'est carémment originale ! Finalement, sa donne rétro mais avec une pointe rythmé rock, hé sa marche du feu de dieu !
Lorsqu'un titre d'eux passe dans vos oreilles on à tout de suite envie de rallumer sa bonne vieille Nintendo ou Méga drvie et de traverser les mondes à tout berzingue avec ce son qui vous procurre la sensation d'être imbattable.
Leur album Dawn Metropolis est un choix d'album parmi d'autres. C'est un bon choix pour débuter avec cet univers sonore. Tout les titres savent se renouveler entre différents rythmes. On a l'impression de voyager à travers un bon vieux jeux vidéos 2D plates-formes. Sa alterne entre séquence très rapide et moment plus calme.

Blackout City fait un très beau titre d'opening d'album. Très rapide, on distingue clairement les riffs de guitares derrière la promenade nostalgique 8bits.
JetPack Blues, le deuxième titre ralentit un peu le rythme et pose une base plus calme, avec l'introduction qui fait début de niveau. On distingue bien les différents moments épiques du titres, comme si lors de notre voyage vidéoludique, le type d'ennemie changeait, c'est très prenant.
 Dawn Metropolis, titre éponyme de l'album fait beaucoup plus penser à une hymne au 8 bits. Avec son "refrain" bourré de batterie et sa surenchère d'instrument donne la sensation d'être le titre qui porte l'esprit du groupe.

Je vous laisse le soin de découvrir la suite, même si on pourrait regretter une impression de lassitutde arrivé vers les derniers morceaux.

Anamanaguchi est donc culturelement parlant la réunion entre le jeu vidéo et la musique. Souvent très lié et nécessaire l'un à l'autre (pour ne citer que les Méga-man a titre d'exemple, ou les derniers rayman) cette fois l'expérience des deux fait mouche une fois de plus. On pourrait clairement mettre le Cd en fond sonore d'un Kirby Adventure ou d'un Mario ! 
A consommer sans modération ! Sur ce je retourne brancher ma Super Nes !


mardi 19 novembre 2013

We Butter the Bread With Butter, une histoire de beurre mais pas que... !

Le métal allemand c'est cool, et We Butter the Bread with Butter ne déroge pas à la règle. Derrière ce nom très inspiré se cachent quatre jeunes allemands qui comptent bien donner de leur voix hurlante !

Goldkinder est leur quatrième et dernier album sorti, et c'est celui sur lequel je vais m'attarder aujourd’hui.
 Tracklist :
1. Alles was ich will
2. Meine brille
3. Pyroman & astronaut
4. Ohne herz
5. Super heiß ins trommelfell (s.h.I.t.)
6. Viva mariposa
7. Fall
8. Mayday mayday
9. Makellos
10. Das uhrwerk
11. Krieg aus gold
12. Psycho
13. Kind im brunnen

Genre : Deathcore
Country : Allemagne
Year : 2013

Ich bin ein Rocker !

Wbtbwb ( ça ira plus vite écrit comme ça) opère un métal très Deathcore mais nuancé par une très forte présence du synthé. Le premier titre Allen Was Ich Will nous plonge très rapidement dans leur univers musical très typé Marilyn Manson, Rob Zombie. C'est sombre, sale et c'est super efficace. Le refrain de Allen Was Ich Will ose l'affrontement entre les hurlements du chanteur  et les chants d'une opérette. Sans vous en rendre compte votre corps se met à bouger en rythme.
Meine Brille, le second titre se veut beaucoup plus entrainant avec un synthé qui donne le ton du morceau. Après un premier titre qui vous donne envie de crier vos tripes, le second se veut révélateur de l'influence Deathcore avec des refrains qui restent dans la tête, qui se détachent du reste du morceau grâce aux changements de rythme et de voix du refrain. De même que Pyroman & Atronauts est très axé gros riffs de métal et chant à la Amon Amarth. De plus, le changement de chanteur sur ce titre crée une impression encore plus renforcée de rage.

Finalement, tout l'ensemble de l'album est à l'image des trois premiers titres. Les titres sont sans cesse renouvelés, notamment grâce au synthé qui apporte une bouffée d'air frais à l'ensemble. On pourrait peut-être regretter que certains morceaux soient un peu brouillons à cause de la voix qui s'égare par trop de modifications vocales qui la rendent superficielle.


samedi 9 novembre 2013

E-Dubble, le rap freestyle du Jeudi

E-Dubble : sous ce pseudonyme se cache un jeune rappeur américain, qui à la particularité d'avoir débuté sa carrière via Youtube.
Un procédé tout simple qui s'intitule "Freestyle Friday", autrement dit il partage une de ses chansons à certains moments de l'année, mais tout le temps un jeudi. Utilité me diriez-vous ? Eh bien sa crée un public et une sacrée envie de découvrir d'autres titres à chaque jeudi qui pointe le bout de son nez.
Alors cette fois je ne m'attaque pas à la chronique d'un album mais plutôt d'une gigantesque playlist qui vaut sacrément le détour !
Pour les plus acharnés, vous pouvez trouver sur Deezer deux de ces albums (Hip-Hop is Good ainsi que Reset). Happy Enjoy-it !



La recette est simple : un sample, un beat et la machine est lancé. On retrouve des samples allant de Tom Petty (Rock) à des titres plus pop comme Alive 'till i die voir des morceaux Pop alternative comme Miracle
L'ensemble de ces titres sont très diversifiés. Sur certains titre comme Party With Wookies on sens clairement une rage canalisé du rappeur. Sa envoie copieux et s'est très bien rythmé. La voix de E-dubble est très agrable à l'écoute. C'est posé, c'est grave et c'est surtout très bien maitrisé. Aucun artifice de modificateur de voix. On sens la passion et l'envie de créer de la musique qui vous reste dans les oreilles.

Je ne vais m'attarder que sur quelques titres mais laisserais en fin d'article une vidéo réunissant les meilleurs titres de e-dubble pour se faire une idée d'ensemble.

Le titre qui m'a fait découvrir cet artiste est Tired. L'instrumentale est un sample de Tom Pett "Mary jane Last dance" et c'est un morceau qui n'a tout pour lui. Le mélange entre rap et rock fait mouche. Le premier couplet se fait sur un air à la guitare batterie qui est très typé folk. Et le deuxième couplet se fait quant à lui sur une intru d'harmonica. Sa fonctionne à 200% ! Avec ce simple titre vous avez toute de suite envie d'écouter les 54 autres freestyle friday ! Ils sont tous disponible sur Youtube !!

Alors si vous êtes en mal et en manque de Hip-Hop ces temps-ci vous savez quoi faire et surtout quoi mettre dans vos oreilles !


jeudi 31 octobre 2013

O'Funk'illo, le groove espagnol, si !

Tracklist :
1- Riñones al jerez
2- O'funk'illo groove
3- Nos vamos pal keli
4- En el campito
5- A jierro
6- Al rollo del cogollo
7- Todo pa la pacha mama
8- El marmol
9- Que la voy a liar
10- Así estás donde estás
11- Cara escombro "El hombre Roncha"





Genre : Funk Rock
Country : Espagne
Year : 2000
Playtime :

Le Funk venu d'un pays chaud

Mélangez le bassiste des Red Hot Chili Peppers. Prenez le chanteur des Rage Against the Machine. Formez en un groupe de Rock, le tout en espagnol et vous obtenez O'Funk'illo.

C'est un groupe parfait pour l'hiver. C'est chaud et sa dégage l’énergie espagnol. Les refrains sont bien rodés et les couplets alternent entre rap et hard rock. La principale force de cet album est l'alternance entre les groove funk de basse et la guitare plus rock. L'ensemble forme un album très étonnant. Certains titre comme "No Vamos Por Keli" ajoute des sonorités de trompettes qui viennent casser le rythme groovy de l'album. Sur la plupart des titres, les refrains sont chantés en choeur et restent souvent dans la tête après l'écoute.

Sur quelques morceaux comme "En el Campito" la basse enchaîne des lignes de solos (se qui fait plaisir à entendre) et supplante même parfois la guitare.
Mélangeant ainsi les influences musicales, O'Funk'illo arrive à créer une véritable identité. Entre funk et rock, le plaisir est constant et que dire de plus hormis que cet album n'est que le premier d'une longue ligné.


The PianoGuys, lorsque le classique flirte avec le contemporain.. !


Clairement ma petite découverte du web du moment, The PianoGuys est un groupe de musiciens qui sait jouer sur la corde sensible des sentiments. The PianoGuys est un groupe se basant sur la reprise de musique de films, ou encore celle de musique classique, ainsi que de titre plus pop.
The PianoGuys est un groupe instrumental (piano et violoncelle dans la plupart des cas), mais ils utilisent des instruments classiques de manière très contemporaine : ainsi le clapet du piano sert d'instrument de percussion, Steven Sharp Nelson (violoncelliste) utilise aussi bien son violoncelle comme instrument de percussion en frappant sur la caisse de résonance, qu'en imitation de guitare électrique. Le piano est également dénaturalisé, ainsi The PianoGuys jouent à cinq sur le même piano, et toujours d'une façon peu ordinaire.

Leur succès a démarré grâce à Youtube, qui leur à permis de sortir plusieurs albums par la suite.
Voici un extrait de leur dernier titre, le reste est bien sur trouvable sur leur chaine youtube, de nom éponyme.


mardi 22 octobre 2013

Radio Moscow : le psychédélique hérité d'Hendrix

Les effets wah-wah vous manque ? Vous recherchez le grand frisson des solos désarticulés et qui partent dans tout les sens ?
Radio Moscow tente de renouer avec un style de musique qui ne circule guère dans nos oreilles. Leur premier album "3 & 3 quarters" possède un grain sonore, propre aux vieux enregistrements. Mais ce premier jet ressemble plus à un prototype qu'à une version aboutit de leur projet. Muscialement très bon, l'album tourne vite en rond. Malgré cela, le groupe est lancé.


The Great Escape of Leslie Magnafuzz

 Tracklist :
1 - Little eyes
2 - No time
3 - Speed freak
4 - Creepin'
5 - Turtle back rider
6 - Desaflorativa
7 - I don't need nobody
8 - Misleading me
9 - Summer of
10 - Insideout
11 - Deep down below
12 - Open your eyes



Genre : Rock/blues psychédélique
Country : America
Year : 2011
Playtime : 51min

La profusion de guitare wah-wah.

Une chose est sûre, vous ne resterez pas assis en écoutant cet album. Dès Little Eyes, le rythme est très rapide, la basse groove sur une batterie qui claque une vitesse enivrante. La guitare de Parker Griggs quant à elle se définit très clairement comme étant l'héritage sonore d'un Jimi Hendrix ou d'un Ten Years After. C'est un son aigu, qui part à droite, à gauche sans cesse, ça lance des bends a tours de bras.
Le tout s'enchaine à la perfection. Le titre Densaflorativa fait office de transition dans l'album, il marque le milieu, comme une pause. Le calme avant la tempête.
I don't need nobody est surement le titre le plus énergique. Une rythme qui s’accélère, mené par une basse bien huilée, entrecoupé d'une batterie qui frappe des roulements à vous en faire pogoter.  Allez, on s'écoute ça !

C'est donc un quatrième album qui marque l'aboutissement de plusieurs années de travail, qui semble ici montrer tout son potentiel. Une vraie bouffée d'air frais musical, qui finalement crée du neuf avec du vieux !

lundi 14 octobre 2013

Festival Jazz en Tête à Clermont-Ferrand



Oyé Oyé amis jazzman amateur (ou pas d'ailleurs).

La ville de Clermont-Ferrand acceuil pour la 26ème fois son festival musciale dédié au Jazz. Ce festival annuel s'étend sur 4 jours à savoir du 15 au 19 Octobre 2013. Les festivités auront lieux à la maison de la culture, le tout étant payant.

Pour les tarifs :
Début à 20h30 : Étudiant : 20 € / Réduit : 25 € / Plein : 30 €
Les réservations c'est par ici !


Concernant les groupes présents

Mardi 15 :
  • Saxophone Summit 

Mercredi 16 : 
  • Catherine Russell
  • Gonzalo Rubalcaba 

Jeudi 17 :
  • Dave Holland Prism Quartet 
 
Vendredi 18 :
  • Kenny Garrett Quintet 

Samedi 19 :
  •  Irving ACAO Quartet 
  • Essiet Okon Essiet Trio feat. Jeff Tain Watts  

Avis donc aux amateurs !

lundi 7 octobre 2013

The Fumes, mon album blues-rock coup de coeur

Tracklist:1 – Fat [00:00:30]
2 – Who do You Love [00:03:16]
3 – Slay the Liar [00:04:43]
4 – The Letter [00:04:10]
5 – Python for a Pillow [00:03:11]
6 – High City Lights [00:04:16]
7 – Never Gonna Get Back Home [00:04:02]
8 – Cuddle Up the Devil [00:03:58]
9 – Psychedelic Warlord [00:04:17]
10 – Rogue River Woman [00:03:47]
11 – Sundancer [00:03:58]
12 – Seven Year Itch [00:08:00]




Genre: Blues Rock
Country: Australia
Year: 2009
Playtime: 00:48:1


Le (re)chemin du Blues

A la manière d'un Henry's Funeral Shoes, d'un White Stripes ou même de Black Keys, les formations duo ne cessent de dévoiler leur potentiel. Bien loin ici d'une formation avec trop de guitare, le style plutôt épuré mais bien rock fait mouche dès le premier morceau. Le riff de ''Who do you Love'' est puissant et à lui seul nous plonge dans le commencement d'un album basé sur le même gabarit : le rock dans sa plus simple expression.

A l'heure où la musique fait dans la surenchère (à l'image de The 2nd Law de Muse), The Fumes font le choix d'un genre basé sur du blues rock. Les mélodies sont essentiellement fondées sur quelques accords, tandis que le chanteur prend les devants et nous livre une voix axée blues, autrement dit assez grave mais tout en gardant une pointe de sentiment hargneux.
Même si certains titres comme ''Never Gonna Get Back Home'' ou ''Sundancer'' se veulent sur une composante de slow (qui par ailleurs sont celles qui ne retiendront pas votre attention), on ne peux qu'admirer l'envie du groupe de montrer toutes leurs facettes.

Car The Fumes ce n'est pas qu'une grosse guitare accompagnée d'une bonne batterie bien rythmée, c'est avant tout un bel héritage du blues rock !

The Wailers en concert à la Coopérative de Mai


  Aujourd'hui, trois Wailers légendaires se sont retrouvés pour former une nouvelle formation, plus restreinte : The Original Wailers. Parmi eux, le claviériste Earl "Wya" Lindo, qui rejoignit Bob en
1973 pour l'album pionnier "Catch A Fire" (Island) en compagnie de Peter Tosh et Bunny Wailer, le guitariste Al Anderson qui arriva un an plus tard et scellera dans le marbre le solo de guitare de "No Woman No Cry" et enfin Junior Marvin (chant/guitare) qui backait souvent Bob Marley en plus d'assurer des parties de chant 'lead'. Junior fait son apparition dans les années 70 et jouera sur "Exodus" (meilleur album du 20° siècle selon le Time Magazine). On le retrouvera également aux côtés d'Ike & Tina Turner, Steve Winwood, Stevie Wonder ou Toots & The Maytals. Junior, Al et Wya enregistreront et tourneront avec Bob Marley jusqu'à sa disparition. Au cours de leur concert The Original Wailers jouent tous les morceaux d'un répertoire historique estampillé « Bob Marley & TheWailers ». The Original Wailers cultivent l'esprit du ‘One Love' perpétuant l'héritage musical de Bob Marley.
Source : http://www.infoconcert.com/artiste/the-wailers-1782/biographie.html 

En attendant leur concert, voici un extrait :


Accès à la coopérative de Mai

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